Ma première réelle création sur base de masques réels dont j'ai oublié les noms et origine. je l'aimais beaucoup et je l'avais tellement mis au mur chez nous qu'il était troué. Après mon expo à Abidjan, alors que nous emballions déjà pour repartir poser nos valises ailleurs, une dame m'a rendu visite et a voulu me l'acheter malgré ses défauts. J'étais un peu triste mais en même temps ravie qu'il soit apprécié.
Selon la méthode apprise avec Caryl Bryer Fallert. au festival de Johannesburg en 2000 composé de bazins unis.
La sortie des masques, tout un monde de croyances, je l'ai offert à une amie en remerciement de la vente de mes quilts à Libreville au Gabon. Je l'adore.
Celui-ci était une ébauche épinglée sur mon mur de polystyrene expansé, selon ma procédure habituelle mais après mes démêlés avec les masques, je l'ai transformé en "elegances africaines"
La poupée est à mon avis un de mes quilts les mieux réussis: travail, coulur, recherche, tissage, tressage de la corde...Il est toujours devant mes yeux sur le mur pendant que je rédige.
Mes amis artistes de Kigali ne comprenaient pas pourquoi je passais autant d'heures à réaliser une oeuvre. Mais bon entre un tableau textile et du patchwork ou du quilt il y a un monde de différence dans le temps nécessaire à sa réalisation. C'est ainsi que je me suis lancée dans ce travail de collage en sous-verres. A vous d'apprécier ou pas.
C'est dans le cadre de l'artisanat d'art de la Province de Luxembourg et de celui d'une exposition en binôme que cette oeuvre a été exposée à la Foire annuelle de Libramont. Le fond, mon oeuvre, est un assemblage de morceaux de sacs anciens en jute, de coiffure tutsi en raphia du Rwanda et de petits masques réalisés par ma binôme.
J'avais également réalisé un arbre de la sagesse africaine pour encadrer un autre masque.